Comment les employeurs peuvent-ils préserver la santé de leurs collaborateurs ?
Retour au bureau, voir même simplement retour au travail ?
Télétravail total ou partiel ?
Un débat qui fait toujours rage, et plus spécialement au Royaume-Uni où il ne se passe pas un jour sans qu'un journal ne publie un article sur le sujet.
Lundi, le journal The Times a publié 2 articles qui faisait chacun les éloges de position opposées :
- Une pour le retour au bureau en mettant en avant les bénéfices du « commuting»
- Une anti, expliquant que rien ne sera suffisamment attractif pour ramener les gens au bureau
Alors que les enfants sont maintenant retournés à l'école, et que les communications incitant au retour au bureau, les actions mises en place par les employeurs pour créer un espace de travail sécurise… bref toutes actions possible, favorisant un retour au bureau, continuent à fleurir jour après jour, il semblerait bien que cela n'ait aucun impact sur les collaborateurs et leur souhait de retourner au bureau.
Une récente étude, utilisant des données basée sur la semaine du 24.08.2020 montrait que
- Seulement 20% des collaborateurs, basés dans les grandes métropoles (Londres, Manchester, Birmingham) était retourné au bureau
- Un maximum de 40% des collaborateurs était retourné au bureau dans les villes secondaires
Une différence qui s’explique certainement par le fait qu’il est très souvent nécessaire d’utiliser les transports publics pour pouvoir accéder au centre des grands centres urbains.
Pour plus de détails, n'hésitez pas à lire l'article complet sur The Guardian
Une autre étude émanant du journal Financial Times montre des résultats similaires, Londres étant la ville la plus impactée avec une féquentation de - 70% par rapport à la normale
- Le même article cite aussi une étude, relative au niveau d’utilisation des transports en communs pour les semaines du 31.08.2020 et 07.09.2020 n’ont montrés quant à elle aucune augmentation de le fréquentation.
En résumé, il semblerait que les collaborateurs souhaitent continuer à travailler de leur domicile, et ce à tel point que beaucoup de décideurs commencent à se dire qu’il n’y aura pas de retour à la situation Pre-COVID 19, et qu’il faut donc par conséquent penser à une nouvelle organisation de leur entreprise, ce qu'explique bien un récent article du journal le figaro, sous le titre "La City traine des pieds pour revenir au bureau"
Dans le cadre de cette révolution organisationnelle du travail, les différentes mesures envisagées sont:
- Adoption généralisé du télétravail, de façon totale (100%) ou partiel (quelque jours/semaine)
- Diminution de la taille des bureaux
- …
Si ce phénomène est très marqué au Royaume-Uni, il n’en est pas moins présent dans les autres pays d’Europe, avec toutefois des différences qui s’expliquent soit par la répartition des secteurs professionnelles (services, industries, agriculture…) ou le niveau de développement du télétravail pré-Covid, tel que l'a démontré un travail collectif des correspondants étrangers du journal Le Monde, sous le titre " A travers l'Europe, la révolution du télétravail"
Quoi qu’il en soit, La période actuelle peut assurément être qualifié de période d’expérimentation ou « Work in Progress »
Mais, alors quid de la santé des collaborateurs?
Chaque employeur, possède des obligations, définis par les textes législatifs relatif, tant au niveaux européens que nationaux, au travail et à son organisation.
Ces obligations, sont :Dans l’industrie tertiaire, ce n'est seulement que récemment qu'il y a eu une prise de conscience des risques liés au travail sur écrans.
- De s’assurer que leurs collaborateurs peuvent travailler dans un environnement qui n’impactent pas leur santé.
- Aussi une obligation d’information et de formation de leurs collaborateurs vis-à-vis des risques potentiels.
Si à la suite de cela , des politiques de préventions ont été mis en place quant aux risques potentiels dans les espaces professionnels, il est clair que le télétravail, voire même le travail en tiers-lieux, amène des risques supplémentaires qui commencent tout juste à être connus, comme le montre ces quelques articles publiés recemment
http://www.slate.fr/story/193443/soulager-douleurs-dorsales-teletravail
https://www.leprogres.fr/magazine-lifestyle/2020/06/17/pourquoi-le-teletravail-a-empire-votre-mal-de-dos
Ceux-ci étant principalement lies à l’absence de repères communs et connus de l’employeur,
Les risques consécutif à cette problématique :
- 1/ Que les employés, au travers de leurs corps deviennent la variable d’ajustement, et développent des troubles Musculo-squelettiques (T.M.S) et risques psycho-sociaux (R.P.S)
- 2/ Que les employeurs voient leurs couts lies a la sante augmenter de façon substantielle et l’ambiance dans leur entreprise se détériorer
Par conséquent, et en vue d’éviter toute une série de coûts directes et indirectes, il est indispensable que les employeurs puissent remplir leurs obligations de formation et d’information, ainsi que la possibilité de conserver une trace régulière des actions préventive entreprises.
Agilea, du fait de sa technologie et son approche est la solution idéale pour
- Les employeurs, en permettant de former, informer et tracer les actions envers leurs collaborateurs de façon régulière
- Les collaborateurs, la possibilité de se former, et de rester en pleine forme…
Pour comprendre comment Agilea peut vous aider à développer une politique QVT en toutes circonstances, n’hésitez pas à nous contacter